Il prônait l’anthropophagie, la liberté sexuelle totale, l’indifférence à la sépulture, l’égalité entre hommes et femmes, la négation du sacré, la remise en cause de la cité et de ses lois, la suppression des armes et de la monnaie. Il considérait l'amour comme étant absurde : on ne devait s'attacher à personne. Il préconisait que les femmes appartiennent à tous, que les enfants sont un bien commun de la société, que chacun prît son plaisir avec qui il veut, sans se soucier des convenances ou du préjugé de l'inceste.
Apercevant un jour, devant le temple de Zeus, une femme en prière, prosternée dans une posture inconvenante, Diogène s'approcha d'elle et lui dit doucement : « Ne crains-tu pas ma fille que le dieu que tu pries ne profite de la situation et ne vienne sans scrupule t'embrocher par derrière, puisqu'il est tout puissant ? »
Avant de mourir, il avait demandé qu'on laissât son corps sans sépulture pour que les chiens puissent y choisir leur morceau et qu'au moins - si on tenait absolument à le mettre dans une fosse - on le recouvrît seulement d'un peu de poussière pour le laisser jouir de la rosée nocturne et de la splendeur des étoiles. Corinthe lui fit des funérailles solennelles, Sinope [la ville dont il est originaire] lui éleva un monument.
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