lundi 10 mai 2010
mercredi 12 novembre 2008
Liberté, égalité... vos papiers !
Afin de trier les bons immigrés qui veulent nous apporter leurs compétences, et les méchants immigrés qui veulent manger nos femmes et tripoter notre pain blanc, le gouvernement veut déterminer leur amour de la France et leur connaissance de ses valeurs.
ARTE Radio, toujours sympa, a imaginé ce test de francitude obligatoire.
Excellent. :')
samedi 1 novembre 2008
dimanche 26 octobre 2008
Alela Diane
> MySpace.
> Wikipedia.
> Enjoy.
vendredi 17 octobre 2008
To-do list
Parler d'art, de photos. Commenter. Publier.
Des photos, en prendre et en reprendre.
Lire toute la paperasse qui traîne.
Lire.
Arrêter de penser à Z&V quand la prof de français parle de Voltaire.
Penser à "cultiver son jardin".
Lire Jonathan Coe.
Ecouter plus de musique.
Le cinéma, ne pas l'oublier.
Ne plus être méchante avec Joséphine.
Sinon, côté musique, Jonathan Richman, la découverte de ce soir...
dimanche 24 août 2008
samedi 23 août 2008
Jukebox The Ghost
> Leur album : Let Live and Let Ghosts.
> MySpace.
vendredi 11 juillet 2008
Musiiiiiique !
Pour le plaisir...
Bande-son : I Was Born A Cancer - Jack The Ripper.
mercredi 25 juin 2008
A voir/lire/entendre.
1) Petits meurtres entre amis de Danny Boyle.
J'ai vu pas mal de films ces derniers jours, mais là, ça dépasse tout. Petits meurtres entre amis ou comment se faire plaisir. C'est plutôt violent, sanglant, amoral et rempli d'humour (noir bien sûr). La fin est vraiment très surprenante. La musique est comme il faut. Souvent rapide et stressante, elle colle tout à fait au rythme du film. Il dure à peine une heure et demie. Et c'est d'enfer. J'ai adoré certains plans. Je sais pas comment il a réussi à placer sa caméra, mais c'est superbe.
2) L'attentat de Yasmina Khadra.
Je l'ai à peine commencé hier que je l'ai déjà presque fini. C'est un truc de malade. Quel style. Pour l'instant, je n'ai réussi à trouver que quelques répétitions. Il utilise par exemple deux fois le verbe "tancer" à 8/9 pages d'intervalle. Cet auteur me laisse sur le cul. La claque. Que celui qui pense encore que les Algériens n'ont toujours pas de vrais grands Auteurs lise ce livre. Il choisit ces mots : la forme est soignée, le vocabulaire recherché. J'ai appris, par exemple, ce que voulait dire "remugle". (Pas facile à placer dans une conversation, j'avoue.) Mais attention, n'allez pas croire que c'est abscons. Pas du tout. C'est tout à fait accessible. Et ça ne s'arrête pas là. Le fond, l'intrigue est complètement à la hauteur. C'est passionnant. Imaginez-vous fils de bédouin résidant en Israël, homme respectable (mais déjà pas tout à fait respecté à cause de vos origines arabes), chirurgien reconnu, confortablement installé dans la bourgeoisie locale. Lorsque tout bascula. Un attentat a eu lieu. On vous amène des tas de patients. Ils sont en lambeaux. Vous faites votre possible. Et puis au milieu de ce vacarme assourdissant, de tout ce tumulte, on finit par vous apprendre que le kamikaze (arabe) responsable de ce massacre ne vous est pas si inconnu... Et là, reviennent ces questions : connaît-on vraiment les gens que l'on côtoie ? Peut-on passer sa vie au côté d'un étranger ? C'est un livre éblouissant.
3) Un peu de musique pour finir.
lundi 23 juin 2008
Brèves du lundi soir.
Findlay Brown - Losing The Will To Survive
Findlay Brown par Bayon, Libé. (Ceux qui ont assisté aux conférences zévaquiennes de M. Peretti devraient se souvenir de ce monsieur Bayon.) Et puis, parce qu'il n'y a que dans Libé qu'on peut débuter un article comme ça : Le spleen de ce néofolksinger psychédélique anglais nous balade dans des sixties de fantaisie. Du démodé new look. L’artiste presleyien, en veine de confidences... Il est un peu étrange ce journaliste. Un bobo déjanté ?
2) The Frank & Walters - After All
3) LOL.
vendredi 20 juin 2008
Adam Green
EDIT (de Jo') : N'écoutez pas ça, mais Wall of Voodoo ! Là, en-dessous. C'est vachement mieux. Si, si, j'vous jure ! Bon, faites ce que je vous dis, et discutez pas !
mardi 17 juin 2008
vendredi 13 juin 2008
samedi 7 juin 2008
A l'Euro 2008
Voici bientôt quatre longues semaines que les gens normaux, j'entends les gens issus de la norme, avec deux bras et deux jambes pour signifier qu'ils existent, subissent à longueur d'antenne les dégradantes contorsions manchotes des hordes encaleçonnées sudoripares qui se disputent sur gazon l'honneur minuscule d'être les champions de la balle au pied. Voilà bien la différence entre le singe et le footballeur. Le premier a trop de mains ou pas assez de pieds pour s'abaisser à jouer au football.
Le football. Quel sport est plus laid, plus balourd et moins gracieux que le football ? Quelle harmonie, quelle élégance l'esthète de base pourrait-il bien découvrir dans les trottinements patauds de vingt-deux handicapés velus qui poussent des balles comme on pousse un étron, en ahanant des râles vulgaires de boeufs éteints. Quel bâtard en rut de quel corniaud branlé oserait manifester publiquement sa libido en s'enlaçant frénétiquement comme ils le font par paquets de huit, à grand coups de pattes grasses et mouillées, en ululant des gutturalités simiesques à choquer un rocker d'usine ? Quelle brute glacée, quel monstre décérébré de quel ordre noir oserait rire sur des cadavres comme nous le vîmes en vérité, certain soir du Heysel où vos idoles, calamiteux goalistes extatiques, ont exulté de joie folle au milieu de quarante morts piétinés, tout ça parce que la baballe était dans les bois ?
Je vous hais, footballeurs. Vous ne m'avez fait vibrer qu'une fois : le jour où j'ai appris que vous aviez attrapé la chiasse mexicaine en suçant des frites aztèques. J'eusse aimé que les amibes vous coupassent les pattes jusqu'à la fin du tournoi. Mais Dieu n'a pas voulu. Ca ne m'a pas surpris de sa part. Il est des vôtres. Il est comme vous. Il est partout, tout le temps, quoi qu'on fasse et où qu'on se planque, on ne peut y échapper.
Quand j'étais petit garçon, je me suis cru longtemps anormal. On me disait : « Ah, la fille ! » ou bien : « Tiens, il est malade », tellement l'idée d'anormalité est solidement solidaire de la non-footballité. Je vous emmerde. Je n'ai jamais été malade. Quant à la féminité que vous subodoriez, elle est toujours en moi. Et me pousse aux temps chauds à rechercher la compagnie des femmes. Y compris celles des vôtres que je ne rechigne pas à culbuter quand vous vibrez aux stades.
Pierre Desproges.
Chronique de la haine ordinaire du 16 juin 1986.