Je n'ai jamais lu Kafka, wah la te-hon de la mort... je sais... Mais j'ai le temps, en tout cas il faut que Jo' et toi vous lisiez le Loup des Steppes c'est mortel ! Poétique et en même temps très philosophique : le meilleur livre que j'ai lu jusqu'à présent ! Il les surpasse tous, n'en fait qu'une bouchée.
Bref, je reviens sur la chanson des Jack The Ripper parce que franchement ça fait plaisir de voir que des gens ont du goût ou du moins, les mêmes que les miens... Cette chanson, elle est vraiment belle je trouve surtout quand elle vient d'eux car Arnaud Mazurel le chanteur, ce fumeur invétéré de Lucky Strike qui parle de "divine holocaust" est vraiment courageux je trouve. Mais pour fumer, je me demande si ce n'est pas ça au fond qu'il faut être : courageux ; savoir qu'on se tue et continuer quand même... Ah moins que ce soit de la stupidité... Oh et puis de toute manière entre les deux il n'y a qu'un pas !
"I was born to die of cancer no matter if I smoke"
Eh puis ce couplet magique que je trouve d'une indicible beauté : "You ask me "why do you smoke?" but you talk, you talk, you talk, you talk. You never had a look at the clouds you see in heaven, angels smoke too. They do get bored baby, like me like you."
Mais au fond ce qui est le plus génial dans cette chanson, c'est qu'avec ses notes légères elle pourrait nous faire croire qu'elle est joyeuse mais c'est faux. C'est une des chansons les plus tristes que je connaisse.
"Oh baby ash to ash and now it's dust to dust, oh baby ash to ash... and now is gone."
Kafka, c'était excellent. J'ai enchaîné avec une autre métamorphose (Coeur de chien de Boulgakov), elle aussi géniale, quoique dans un tout autre genre. Kafka met avant tout l'accent sur l'aspect philosophique et symbolique, alors que Boulgakov joue davantage avec la corde de la satire, du pamphlet anti-communiste. L'époque et le lieu y sont pour beaucoup...
Oui, cette chanson de Jack The Ripper est à tomber par terre. Je ne suis pas aussi fan que tu sembles l'être, mais j'avoue que la voix d'Arnaud Mazurel se laisse écouter... Ce qui m'a toujours dérangé avec ce genre d'artistes, c'est leur côté poète maudit. Comme s'il fallait absolument sombrer dans l'alcool, la drogue, un tabac plus qu'excessif pour... Pour rien en fait. Ca ne leur apporte rien. Je ne dis pas qu'ils jouent un rôle, qu'ils veulent se donner un genre et j'ai conscience que ça fait partie du personnage, de l'artiste. Mais je ne peux pas m'y faire. Pour citer l'exemple bien connu, quand j'entends quelqu'un s'extasier de la mort de Bon Scott : "whaa! Il est mort dans son vomi! Trop classe!" Bah non, c'est grade. Tous ces artistes qui meurent à 30 ans parce que trop camés, ce n'est pas grâce à ça qu'ils entreront dans la légende. Pour en revenir à la chanson, ce n'est pas du courage qu'il faut pour la chanter lorsque l'on est soi-même un gros fumeur, c'est du cynisme. Et une sacrée dose de cynisme, plus un peu d'ironie. Stupidité et courage n'ont rien à voir ; c'est un fossé qui les sépare. En revanche, témérité et stupidité, là oui, ce n'est qu'un pas.
Je prends note pour Le Loup des Steppes. Merci. :)
5 commentaires:
Haaan Jack The Ripper.
Je n'ai jamais lu Kafka, wah la te-hon de la mort... je sais...
Mais j'ai le temps, en tout cas il faut que Jo' et toi vous lisiez le Loup des Steppes c'est mortel !
Poétique et en même temps très philosophique : le meilleur livre que j'ai lu jusqu'à présent ! Il les surpasse tous, n'en fait qu'une bouchée.
Bref, je reviens sur la chanson des Jack The Ripper parce que franchement ça fait plaisir de voir que des gens ont du goût ou du moins, les mêmes que les miens... Cette chanson, elle est vraiment belle je trouve surtout quand elle vient d'eux car Arnaud Mazurel le chanteur, ce fumeur invétéré de Lucky Strike qui parle de "divine holocaust" est vraiment courageux je trouve.
Mais pour fumer, je me demande si ce n'est pas ça au fond qu'il faut être : courageux ; savoir qu'on se tue et continuer quand même... Ah moins que ce soit de la stupidité... Oh et puis de toute manière entre les deux il n'y a qu'un pas !
"I was born to die of cancer no matter if I smoke"
Eh puis ce couplet magique que je trouve d'une indicible beauté :
"You ask me "why do you smoke?" but you talk, you talk, you talk, you talk. You never had a look at the clouds you see in heaven, angels smoke too.
They do get bored baby, like me like you."
Mais au fond ce qui est le plus génial dans cette chanson, c'est qu'avec ses notes légères elle pourrait nous faire croire qu'elle est joyeuse mais c'est faux. C'est une des chansons les plus tristes que je connaisse.
"Oh baby ash to ash and now it's dust to dust, oh baby ash to ash... and now is gone."
Kafka, c'était excellent. J'ai enchaîné avec une autre métamorphose (Coeur de chien de Boulgakov), elle aussi géniale, quoique dans un tout autre genre. Kafka met avant tout l'accent sur l'aspect philosophique et symbolique, alors que Boulgakov joue davantage avec la corde de la satire, du pamphlet anti-communiste. L'époque et le lieu y sont pour beaucoup...
Oui, cette chanson de Jack The Ripper est à tomber par terre. Je ne suis pas aussi fan que tu sembles l'être, mais j'avoue que la voix d'Arnaud Mazurel se laisse écouter... Ce qui m'a toujours dérangé avec ce genre d'artistes, c'est leur côté poète maudit. Comme s'il fallait absolument sombrer dans l'alcool, la drogue, un tabac plus qu'excessif pour... Pour rien en fait. Ca ne leur apporte rien. Je ne dis pas qu'ils jouent un rôle, qu'ils veulent se donner un genre et j'ai conscience que ça fait partie du personnage, de l'artiste. Mais je ne peux pas m'y faire. Pour citer l'exemple bien connu, quand j'entends quelqu'un s'extasier de la mort de Bon Scott : "whaa! Il est mort dans son vomi! Trop classe!" Bah non, c'est grade. Tous ces artistes qui meurent à 30 ans parce que trop camés, ce n'est pas grâce à ça qu'ils entreront dans la légende.
Pour en revenir à la chanson, ce n'est pas du courage qu'il faut pour la chanter lorsque l'on est soi-même un gros fumeur, c'est du cynisme. Et une sacrée dose de cynisme, plus un peu d'ironie. Stupidité et courage n'ont rien à voir ; c'est un fossé qui les sépare. En revanche, témérité et stupidité, là oui, ce n'est qu'un pas.
Je prends note pour Le Loup des Steppes. Merci. :)
Bises.
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